DJ ZUKRY BRISE LE SILENCE DES MORTS

Cette fois-ci j’attaque cette page avec la prétention morveuse de balancer ma sempiternelle diarrhée verbale sur une cible facile à atteindre puisqu’elle est statique. Ce sont ces fieffés blancs-becs complexés du dreadlocks se paluchant sur leur idole chevelu Bob Marley. Ah ! Je ne lui en voudrais jamais d’être devenu ce que l’on a fait de lui : un prophète. Cette charogne de Bob Marley a le bonheur de ne pas entendre ce qu’il advient du Reggae ici-bas : des textes gnangnancuculapraline sur une musique faussement caribéenne. Lamentable escroquerie des groupes locaux, relayés par le piteux « fanzine des musiques amplifiées » : le transi s’tord de douleur, ses oreilles n’en croient pas ses yeux. Je n’ai plus besoin de me fourrer deux doigts dans la bouche pour me faire vomir. Le fléau de la musique actuelle, c’est la sacro-sainte fête et son cortège de bons sentiments : « On est tous des frères ! ». Chacun y va de son refrain balourd contre les soi disant « intolérants » dans mon genre. Vos gueules l es tolérants ! Bâillonnons-les à leur foulard d’indulgence et profitons-en pour les étouffer !

Bob Marley ; l’utopiste naïf. No woman, no cry. En France, je les entends les néo-féministes pleurnicher leur droit à l’égalité. Elles veulent faire de la politique. Qu’elles laissent donc cela à cette sous-race difforme qui gouverne la France ! Lorsque les peuples cesseront de voter, ils cesseront d’obéir. Pire, elles veulent accéder à des postes de policières, avocates, journalistes, juges, colonelles, footballeuses, capitaines d’industrie… Bob Marley ; le chanteur qui rêve faux. Stand up four your right ! Quel imbécile va se lever de son fauteuil pour les droits des autres ? Imaginez le tableau. Errant dans la rue, le regard shitineux, les lèvres herbovorisées, tapant sur les flics comme sur un djembé : sans aucune conviction et jamais dans la mesure. Si tu les voyais Bob, tes sales rejetons englués dans leur solidarité humanitariste. Les beaufs sont morts, remplacés par les bofs. Même la drogue ne leur fait plus rien.

As-tu remarqué Bob que tout ce qui n’est pas de Gauche est « fasciste » ? La Gauche se met en bouche avec ce mot, elle s’en pourlèche les babines. Elle voit du nazi partout. N’importe quelle petite moustache est suspecte. Les résistants de gauche rasent les murs à défaut de pouvoir tondre les crânes. Collés aux crépis ils surveillent les Hitler en puissance et les démasquent dans leurs journaux. La Gauche, et plus encore son extrême, a fait perdre tout son sens à l’horreur concentrationnaire, l’extermination d’hommes, de femmes et d’enfants. Dantec, Houellebecq, Nabe, Besson, Duteutre… Tous dans le même panier. Depuis maintenant 60 ans nous somme sûrs que l’Homme est une ordure. Les hommes de Gauche en sont les pires représentants. Insupportable idéologie dominante : charité bien trop ordonnée, bonne conscience bourgeoise, sens moral, leçon de civisme…

Si je veux être pris au sérieux je n’ai qu’à lâcher mon stylo et tendre la main à des gens d’une « culture différente de la mienne », je dois me faire l’avocat des droits de l’homme, signer des pétitions, me mettre en colère contre les capitalistes cyniques et meurtriers, affirmer sans sourire que je soutiens le combat d’Arlette Laguiller, que Louis-Ferdinand Céline me dégoûte, que José Bové a raison de démonter des Mc Do, que Manu Chao délivre des messages plein d’espoir…

Cela ne sera pas encore le cas. Ce texte va juste apparaître comme « une provocation sympa qui change un peu », ni plus ni moins. Tant pis pour moi ! Je continue le combat, garde les armes aux poings et pose sur ma platine le Requiem de Michel Chion : le mystique des agnostiques. Pour moi, un sans-Dieu vaudra toujours mieux qu’un sans-logis.

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