Avant de débuter cet article je tiens à prévenir que celui-ci n’arrivera peut-être pas à son terme. La raison ? pas la grande forme, je me sens moyen mou, ça arrive, le Génie doute, c’est comme ça. De toute façon même mes doutes sont géniaux alors… Et puis je ne vole pas le fan puisque je vous propose dans ce numéro l’intégralité du cahier-journal de Nerf Salissantor en balade en Lituanie ET en Estonie.


Je ne vous fais pas l’affront de vous présenter ces deux pays, terres de contraste, de misère aussi, comme l’Afrique en général. La Lituanie et l’Estonie peuvent se visiter d’un seul coup, il suffit pour cela d’atterrir en Lettonie, qui se trouve au milieu. Vous me direz, trois pays avec autant de pauvres comme ça, pourquoi ils n’en font pas qu’un, ils seraient tout aussi pauvres mais atteindraient une superficie globale plus proche de celle de la Pologne, qui a quand même fini troisième de la coupe du monde de football en 1974. Je sais, mais ils sont pas comme ça les baltes, comme l’explique bien l’ouvrage L’Estonie tranquille (Presses Universitaires de Vilnius, 1999) : « Le balte : le foot et la Pologne, il s’en tamponne. » A part ça, c’est pas mal : comme tout pays se trouvant à l’est de Charleville-Mézières, y’a de la bière. Sinon ça ressemble à rien mais en plus plat, il fait beau l’été, y’a la mer et des stations balnéaires où cohabitent bars et boites branchées façon Ibiza (avec l’accent espagnol en moins mais de la salope à plus savoir qu’en foutre) et des sanatoriums pour vieux désireux d’attendre la mort dans un bain de boue. Y’en a pour tous les goûts. Moi, j’ai essayé le vieux et c’est vrai que la boue ça y fait.


A part ça pas grand-chose, c’est pourquoi j’ai eu tout loisir de fignoler mon cahier-journal :

Dimanche 11 août 2002
Bien arrivé à Vilnius. Ça ressemble à rien. Vais boire une bière.

Lundi 12 août 2002 Peux pas, trop saoul, pas envie.

Voilà, comme promis vous avez eu le droit à l’intégralité du chef d’œuvre, puisque je n’ai rouvert celui-ci qu’à mon retour le 23 août 2002. Comme annoncé également je vais stopper ici cet article alors que, vous l’aurez remarqué, il n’est pas achevé. Je vous trouve très cons aujourd’hui.

Bisous.

Nerf Salissantor

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